Docteur Michel OLONA

Médecine Générale

1 Rue Marcel Pierron
57200 Sarreguemines
Tél : 03.87.98.81.01

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ARTICLE SANTE ~ Ostéopathie

Ostéopathie : ce qui est prouvé (ou pas)
Par Marielle Ammouche le 20-04-2018


Que dit la science sur cette discipline qui peut faire l'objet de titres et mentions autorisés sur les plaques et ordonnances des médecins ?


Les ostéopathes ont connu une très forte croissance démographique ces dernières années, le nombre de praticiens étant passé de 4 000 en 2002 à 26 000 aujourd’hui. En effet, c’est seulement en 2002 que la médecine manuelle - ostéopathie a été reconnue officiellement et réglementée au travers de la loi de 2002 (loi Kouchner) et des décrets de 2007. "L’usage professionnel du titre est réservé aux personnes titulaires d’un diplôme sanctionnant une formation spécifique à l’ostéopathie, délivrée par un établissement de formation agréée par le ministère chargé de la Santé. L’exercice de l’ostéopathie, de par la loi, est actuellement effectué par des professionnels de santé diplômés d’État (médecins, kinésithérapeutes, sages-femmes, infirmières) et par des professionnels issus d’écoles de formation spécifique agréées sans diplôme d’État" rappellent J.J. Renzulli et al. (Rev Fr Dommage Corp 2017-4,385-98). En conséquence, la formation des ostéopathes reste très hétérogène. Les indications de l’ostéopathie varient même d’une école à l’autre. "Certaines se limitent aux troubles touchant la colonne vertébrale et les membres ; d’autres incluent également des troubles digestifs, génitaux urinaires ou europsychiatriques" précisait ainsi une "Evaluation de l‘efficacité de la pratique de l’ostéopathie" publiée le 30 avril 2012 par l’Inserm (U 669), sous la direction de Caroline Barry et Bruno Falissard.

Les ostéopathes sont actuellement mieux connus du grand public et ont intégré les établissements hospitaliers. Cependant, si les Français sont de plus en plus nombreux à y avoir recours, leurs connaissances sur le sujet sont encore floues. Ainsi, selon un sondage de 2010 réalisé par OpinionWay pour le Syndicat de Médecine Manuelle-Ostéopathie de France (Smmof), plus de neuf sondés sur dix considèrent que l'ostéopathie permet essentiellement de soigner des problèmes de dos et 37 % des personnes interrogées croient que l'ostéopathie est réservée aux adultes.

Des effets indésirables parfois graves ont par ailleurs été rattachés à l’ostéopathie. Alors quelles sont les données scientifiques sur lesquelles repose la reconnaissance officielle des pratiques ostéopathiques ? Et celles en évaluant les risques ?

Trois principes fondamentaux

La Haute Autorité de Santé (HAS) n’a pas établi à ce jour de recommandations globales dans ce domaine.

L’Académie nationale de médecine, qui a publié le 5 mars 2013 un rapport sur les thérapies complémentaires, concède que l’ostéopathie se réclame «"d’une théorie simpliste et non dépourvue de base scientifique", qui ne peut que "susciter la défiance des milieux scientifiques". Il faut en effet rappeler que c’est un américain, Andrew Taylor Still, passionné d’anatomie, et déçu de la médecine traditionnelle, qui a élaboré la théorie fondatrice de l’ostéopathie, selon laquelle la guérison se trouve à l’intérieur même de notre corps. Les maladies seraient liées à un mauvais alignement des organes entrainant une "circulation difficile des fluides". Et encore aujourd’hui "l'ostéopathie vise à comprendre les causes des symptômes du patient à partir d'une analyse des différents systèmes du corps humain dans leur ensemble. Il s'agit d'une approche dite "systémique" qui permet d’agir sur les troubles fonctionnels et sur les symptômes" résume le syndicat des ostéopathes, la Sfdo, sur son site osteopathe-syndicat.fr. Les principes fondamentaux de l’ostéopathie sont l’unité de fonction du corps humain, tant sur le plan biologique, émotionnel, que spirituel ; l’auto- défense, auto-régulation et auto-guérison ; et enfin, l’nterdépendance structure-fonction et fonction-structure.

Concrètement, l’ostéopathe...

réalise des actes de manipulations musculo-squelettiques et myofasciales, exclusivement manuelles et externes, pour "prévenir ou remédier à des troubles fonctionnels". Il "effectue des actes de manipulations et mobilisations non instrumentales, directes et indirectes, non forcées" est-il précisé dans l‘article 1 du décret du 25 mars 2007. Les domaines d’intervention sont assez larges, regroupés en : ostéopathie vertébrale, crânienne, et viscérale.

Sources : Extrait du site EGORA.FR
Académie nationale de médecine. Thérapies complémentaires – acupuncture, hypnose, ostéopathie, tai-chi – leurplace parmi les ressources de soins. Rapport du 5 mars 2013 Inserm. « Evaluation de l‘efficacité de la pratique de l’ostéopathie ». 30 avril 2012 par l’Inserm (U 669), sous la direction de Caroline Barry et Bruno Falissarde

Auteur : Michel OLONA

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Ostéopathie : ce qui est prouvé (ou pas)
Par Marielle Ammouche le 20-04-2018


Que dit la science sur cette discipline qui peut faire l'objet de titres et mentions autorisés sur les plaques et ordonnances des médecins ?


Les ostéopathes ont connu une très forte croissance démographique ces dernières années, le nombre de praticiens étant passé de 4 000 en 2002 à 26 000 aujourd’hui. En effet, c’est seulement en 2002 que la médecine manuelle - ostéopathie a été reconnue officiellement et réglementée au travers de la loi de 2002 (loi Kouchner) et des décrets de 2007. "L’usage professionnel du titre est réservé aux personnes titulaires d’un diplôme sanctionnant une formation spécifique à l’ostéopathie, délivrée par un établissement de formation agréée par le ministère chargé de la Santé. L’exercice de l’ostéopathie, de par la loi, est actuellement effectué par des professionnels de santé diplômés d’État (médecins, kinésithérapeutes, sages-femmes, infirmières) et par des professionnels issus d’écoles de formation spécifique agréées sans diplôme d’État" rappellent J.J. Renzulli et al. (Rev Fr Dommage Corp 2017-4,385-98). En conséquence, la formation des ostéopathes reste très hétérogène. Les indications de l’ostéopathie varient même d’une école à l’autre. "Certaines se limitent aux troubles touchant la colonne vertébrale et les membres ; d’autres incluent également des troubles digestifs, génitaux urinaires ou europsychiatriques" précisait ainsi une "Evaluation de l‘efficacité de la pratique de l’ostéopathie" publiée le 30 avril 2012 par l’Inserm (U 669), sous la direction de Caroline Barry et Bruno Falissard.

Les ostéopathes sont actuellement mieux connus du grand public et ont intégré les établissements hospitaliers. Cependant, si les Français sont de plus en plus nombreux à y avoir recours, leurs connaissances sur le sujet sont encore floues. Ainsi, selon un sondage de 2010 réalisé par OpinionWay pour le Syndicat de Médecine Manuelle-Ostéopathie de France (Smmof), plus de neuf sondés sur dix considèrent que l'ostéopathie permet essentiellement de soigner des problèmes de dos et 37 % des personnes interrogées croient que l'ostéopathie est réservée aux adultes.

Des effets indésirables parfois graves ont par ailleurs été rattachés à l’ostéopathie. Alors quelles sont les données scientifiques sur lesquelles repose la reconnaissance officielle des pratiques ostéopathiques ? Et celles en évaluant les risques ?

Trois principes fondamentaux

La Haute Autorité de Santé (HAS) n’a pas établi à ce jour de recommandations globales dans ce domaine.

L’Académie nationale de médecine, qui a publié le 5 mars 2013 un rapport sur les thérapies complémentaires, concède que l’ostéopathie se réclame «"d’une théorie simpliste et non dépourvue de base scientifique", qui ne peut que "susciter la défiance des milieux scientifiques". Il faut en effet rappeler que c’est un américain, Andrew Taylor Still, passionné d’anatomie, et déçu de la médecine traditionnelle, qui a élaboré la théorie fondatrice de l’ostéopathie, selon laquelle la guérison se trouve à l’intérieur même de notre corps. Les maladies seraient liées à un mauvais alignement des organes entrainant une "circulation difficile des fluides". Et encore aujourd’hui "l'ostéopathie vise à comprendre les causes des symptômes du patient à partir d'une analyse des différents systèmes du corps humain dans leur ensemble. Il s'agit d'une approche dite "systémique" qui permet d’agir sur les troubles fonctionnels et sur les symptômes" résume le syndicat des ostéopathes, la Sfdo, sur son site osteopathe-syndicat.fr. Les principes fondamentaux de l’ostéopathie sont l’unité de fonction du corps humain, tant sur le plan biologique, émotionnel, que spirituel ; l’auto- défense, auto-régulation et auto-guérison ; et enfin, l’nterdépendance structure-fonction et fonction-structure.

Concrètement, l’ostéopathe...

réalise des actes de manipulations musculo-squelettiques et myofasciales, exclusivement manuelles et externes, pour "prévenir ou remédier à des troubles fonctionnels". Il "effectue des actes de manipulations et mobilisations non instrumentales, directes et indirectes, non forcées" est-il précisé dans l‘article 1 du décret du 25 mars 2007. Les domaines d’intervention sont assez larges, regroupés en : ostéopathie vertébrale, crânienne, et viscérale.

Sources : Extrait du site EGORA.FR
Académie nationale de médecine. Thérapies complémentaires – acupuncture, hypnose, ostéopathie, tai-chi – leurplace parmi les ressources de soins. Rapport du 5 mars 2013 Inserm. « Evaluation de l‘efficacité de la pratique de l’ostéopathie ». 30 avril 2012 par l’Inserm (U 669), sous la direction de Caroline Barry et Bruno Falissarde

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Par Marielle Ammouche le 20-04-2018


Que dit la science sur cette discipline qui peut faire l'objet de titres et mentions autorisés sur les plaques et ordonnances des médecins ?


Les ostéopathes ont connu une très forte croissance démographique ces dernières années, le nombre de praticiens étant passé de 4 000 en 2002 à 26 000 aujourd’hui. En effet, c’est seulement en 2002 que la médecine manuelle - ostéopathie a été reconnue officiellement et réglementée au travers de la loi de 2002 (loi Kouchner) et des décrets de 2007. "L’usage professionnel du titre est réservé aux personnes titulaires d’un diplôme sanctionnant une formation spécifique à l’ostéopathie, délivrée par un établissement de formation agréée par le ministère chargé de la Santé. L’exercice de l’ostéopathie, de par la loi, est actuellement effectué par des professionnels de santé diplômés d’État (médecins, kinésithérapeutes, sages-femmes, infirmières) et par des professionnels issus d’écoles de formation spécifique agréées sans diplôme d’État" rappellent J.J. Renzulli et al. (Rev Fr Dommage Corp 2017-4,385-98). En conséquence, la formation des ostéopathes reste très hétérogène. Les indications de l’ostéopathie varient même d’une école à l’autre. "Certaines se limitent aux troubles touchant la colonne vertébrale et les membres ; d’autres incluent également des troubles digestifs, génitaux urinaires ou europsychiatriques" précisait ainsi une "Evaluation de l'efficacité de la pratique de l’ostéopathie" publiée le 30 avril 2012 par l’Inserm (U 669), sous la direction de Caroline Barry et Bruno Falissard.

Les ostéopathes sont actuellement mieux connus du grand public et ont intégré les établissements hospitaliers. Cependant, si les Français sont de plus en plus nombreux à y avoir recours, leurs connaissances sur le sujet sont encore floues. Ainsi, selon un sondage de 2010 réalisé par OpinionWay pour le Syndicat de Médecine Manuelle-Ostéopathie de France (Smmof), plus de neuf sondés sur dix considèrent que l'ostéopathie permet essentiellement de soigner des problèmes de dos et 37 % des personnes interrogées croient que l'ostéopathie est réservée aux adultes.

Des effets indésirables parfois graves ont par ailleurs été rattachés à l’ostéopathie. Alors quelles sont les données scientifiques sur lesquelles repose la reconnaissance officielle des pratiques ostéopathiques ? Et celles en évaluant les risques ?

La Haute Autorité de Santé (HAS) n’a pas établi à ce jour de recommandations globales dans ce domaine.

L’Académie nationale de médecine, qui a publié le 5 mars 2013 un rapport sur les thérapies complémentaires, concède que l’ostéopathie se réclame «"d’une théorie simpliste et non dépourvue de base scientifique", qui ne peut que "susciter la défiance des milieux scientifiques". Il faut en effet rappeler que c’est un américain, Andrew Taylor Still, passionné d’anatomie, et déçu de la médecine traditionnelle, qui a élaboré la théorie fondatrice de l’ostéopathie, selon laquelle la guérison se trouve à l’intérieur même de notre corps. Les maladies seraient liées à un mauvais alignement des organes entrainant une "circulation difficile des fluides". Et encore aujourd’hui "l'ostéopathie vise à comprendre les causes des symptômes du patient à partir d'une analyse des différents systèmes du corps humain dans leur ensemble. Il s'agit d'une approche dite "systémique" qui permet d’agir sur les troubles fonctionnels et sur les symptômes" résume le syndicat des ostéopathes, la Sfdo, sur son site osteopathe-syndicat.fr. Les principes fondamentaux de l’ostéopathie sont l’unité de fonction du corps humain, tant sur le plan biologique, émotionnel, que spirituel ; l’auto- défense, auto-régulation et auto-guérison ; et enfin, l’nterdépendance structure-fonction et fonction-structure.

réalise des actes de manipulations musculo-squelettiques et myofasciales, exclusivementmanuelles et externes, pour "prévenir ou remédier à des troubles fonctionnels". Il "effectue des actes de manipulations et mobilisations non instrumentales, directes et indirectes, non forcées" est-il précisé dans l‘article 1 du décret du 25 mars 2007. Les domaines d’intervention sont assez larges, regroupés en : ostéopathie vertébrale, crânienne, et viscérale.

Sources : Extrait du site EGORA.FR
Académie nationale de médecine. Thérapies complémentaires – acupuncture, hypnose, ostéopathie, tai-chi – leurplace parmi les ressources de soins. Rapport du 5 mars 2013 Inserm. « Evaluation de l‘efficacité de la pratique de l’ostéopathie ». 30 avril 2012 par l’Inserm (U 669), sous la direction de Caroline Barry et Bruno Falissarde

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